2 novembre 2020
Peu de temps après son adoption le 16 juin 2019, [la loi 21] est contestée par une coalition de groupes et d’individus, dont le Conseil national des musulmans canadiens, l’English Montreal School Board et la Fédération autonome de l’enseignement (FAE). En tout, 18 parties contestataires seront entendues lors du procès qui débute en Cour supérieure le 2 novembre. Du côté des défenseurs de la loi on compte, aux côtés du Procureur général du Québec, trois associations : le Mouvement laïque québécois (MLQ), Pour les droits des femmes du Québec (PDF Québec) et les Libres penseurs athées (LPA).
En inscrivant, dans la Charte des droits et libertés de la personne, que les libertés et droits fondamentaux doivent s’exercer dans le respect de la laïcité de l’État, le gouvernement du Québec a posé un jalon important pour renforcer la démocratie et inscrire la laïcité comme un droit fondamental. La laïcité de l’État devient un des socles de la démocratie dans une société de plus en plus diversifiée, multiethnique et multiconfessionnelle.