La restriction des signes religieux place l’homme et la femme sur le même pied d’égalité, a estimé une chercheuse et féministe québécoise d’origine égyptienne au procès concernant la Loi sur la laïcité de l’État.
« La laïcité telle que définie par le gouvernement ne vise aucune religion ni aucune communauté. Ce sont certaines croyances et certaines pratiques religieuses qui sont discriminatoires à l’égard des femmes et non pas la Loi […] comme l’obligation de porter un voile », a soutenu Yolande Geadah, membre de l’Institut de recherches et d’études féministes de l’UQAM.
Par Antoine Lacroix