Au tour des tenants de la loi sur la laïcité

8 déc. 2020
Ils devraient expliquer que le gouvernement québécois avait le droit de promulguer la loi et d’utiliser la clause dérogatoire, tout en affirmant que la majorité de la population est d’accord avec cette législation, et que la neutralité religieuse mettrait tout le monde sur un pied d’égalité.
Lors des auditions de la preuve, ces groupes ont fait venir plusieurs experts pour faire valoir leurs arguments. L’épouse de Raïf Badawi, le blogueur emprisonné en Arabie Saoudite, avait également témoigné contre le port du voile chez les enseignantes.
« Le voile, ce n’est pas la religion. Les enseignants sont les leaders pour les enfants. On ne va pas impliquer la religion », avait déclaré Ensaf Haidar.
Par Michael Nguyen
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Condescendance coloniale

8 déc. 2020

« On peut aussi, comme on l’a entendu au tribunal, affirmer qu’un de nos sociologues les plus réputés venu pour témoigner, n’est pas qualifié pour le faire parce qu’il est un homme blanc hétérosexuel de plus de 50 ans ne portant pas de signe religieux. Et c’est au nom de l’antiracisme qu’on le disqualifiera à cause de la couleur de sa peau… Quelle blague ! »

Par Mathieu Bock-Côté
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Les grands enjeux du procès contre la loi 21 : entretien avec Frédéric Bastien

8 déc. 2020

Une excellente entrevue avec l’historien Frédéric Bastien sur le procès contre la Loi 21.

Après des années de débats et de controverses, le Québec s’est doté, en 2019, d’une Charte de la laïcité, qu’on appelle aussi la loi 21. Cette loi est aujourd’hui mise en procès et trainée devant les tribunaux. À travers ce procès s’expriment deux conceptions manifestement contradictoires de la démocratie, du droit et de la société. Au-delà de son caractère technique, il importe de comprendre les grands enjeux qu’il révèle. Pour en parler, je reçois l’historien Frédéric Bastien.
Par Mathieu Bock-Côté

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Procès d’intention

8 déc 2020
Yves Boivert dénonce ce qu’il estime être un procès d’intention puis explique :
« Pour comprendre ce qui est arrivé, il faut commencer par dire que les opposants à la loi 21 n’ont à peu près aucune chance de faire déclarer la loi invalide.
Pourquoi ? Parce que la loi contient la « disposition de dérogation » aux chartes des droits. Impossible, donc, de plaider que l’interdiction des signes religieux pour les enseignants à l’école publique limite leur liberté de religion. Ou qu’elle est discriminatoire en vertu des chartes. Le gouvernement Legault, sachant qu’il y aurait des contestations judiciaires, a utilisé cet outil prévu dans la Constitution. On peut le critiquer, je l’ai fait, mais c’est parfaitement légal. »
Par Yves Boisvert
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